" A l'ulcère du monde, il y a une grande cause générale. Vous l'avez nommée: c'est l'asservissement au passé, le préjugé séculaire, qui empêche de tout refaire proprement, selon la raison et la morale. L'esprit de tradition infecte l'humanité" (Henri Barbusse)

mardi 19 janvier 2010

Réponse à l’article du 14 Janvier

Je voudrais vous faire partager cet extrait du livre que je suis en train de lire et qui, je trouve, tombe à pique pour compléter mon article du 14 Janvier intitulé : « de quoi se plaint-on ? »

« Pourquoi les êtres humains ne sont-ils jamais satisfaits ? N’est-ce pas parce qu’ils sont à la recherche du bonheur et croient que le changement perpétuel va les rendre heureux ? Ils passent d’un emploi à l’autre, d’une relation à l’autre, d’une religion ou d’une idéologie à l’autre, pensant que grâce à ce mouvement perpétuel de changement ils trouveront le bonheur ; à moins qu’ils ne choisissent de stagner dans quelque arrière-cour obscure de l’existence. Assurément, le vrai contentement est d’une toute autre nature. Il ne naît en vous que lorsque vous vous voyez tel que vous êtes, sans aucun désir de changement, sans condamnation ni comparaison – ce qui ne signifie pas qu’il faille simplement admettre les faits et vous endormir ! Mais lorsque l’esprit cesse de comparer, de juger, d’évaluer, et qu’il est donc capable de voir ce qui est d’instant en instant, sans vouloir le modifier – c’est dans cette perception même qu’est l’éternel. »
Krishnamurti, Le sens du bonheur.

1 commentaire:

  1. Très belle citation, camarade! Je vois que tu accrois ton avance sur moi, sur le plan spirituel cette fois.
    Sans doute nos démarches respectives s'inscrivent bien dans cette optique. Et je suis sûr que nos esprits se plairont à "voir ce qui d'instant en instant, sans vouloir le modifier".

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