" A l'ulcère du monde, il y a une grande cause générale. Vous l'avez nommée: c'est l'asservissement au passé, le préjugé séculaire, qui empêche de tout refaire proprement, selon la raison et la morale. L'esprit de tradition infecte l'humanité" (Henri Barbusse)

dimanche 28 février 2010

En route

Lundi matin : départ d'Hobart dans une superbe Hyundai Getz!
Je ne sais pas si je pourrais donner des nouvelles pendant au moins les dix prochains jours... donc pas d'inquiétude!
See ya

vendredi 26 février 2010

C'est ce qui s'appelle avoir la ville à ses pieds!

Au programme du jour : ballade au Mont Wellington qui surplombe Hobart à  1270m. Autant dire que la vue est plutôt agréable:

Le fameux Mt Wellington

Le port de plaisance d'Hobart

La cabane des jurys pour viser la ligne d'arrivée de la course Sydney-Hobart

jeudi 25 février 2010

Ca fait du bien!

Mon premier repas à la française depuis presque deux mois! Que c'est bon, un morceau de boeuf au four avec des champignons, tomates, asperges et du bon vin pour accompagner. Une belle table par la dessus et c'est parfait! Merci à Jennie la cuisinière qui a été très contente lorsque je lui ai dit que c'était de la vraie cuisine française. Visiblement, c'est une référence pour elle!
Et pour couronner le tout une proposition pour naviguer à Hobart probablement sur un A35 dès que je peux, un mercredi ou jeudi soir! Affaire à suivre...

Hobart

Comme prévu, retour sur Hobart mercredi midi, Browny m'a gentiment déposé juste devant un backpacker où j'ai pu prendre une chambre (enfin un dortoir de 20 personnes!) et y laisser mes affaires. Ensuite direction le centre où j'ai retrouvé Rémy comme prévu puis fish & chips sur le port. Nous avons fait le tour des agences de location de voitures afin de comparer les prix car c'est absolument indispensable pour pouvoir visiter et profiter pleinement de la Tasmanie.
Puis, en fin de journée, j'ai retrouvé Xavier, un ami avec qui j'étais à l'IUT qui était justement sur Hobart le même jour avec sa copine. Le hasard fait bien les choses, je savais qu'il était en Australie puisque nous avions échangé quelques mails mais c'est quand même un superbe hasard de se retrouver au même endroit en même temps! Donc soirée sympa à échanger des infos sur le pays et particulièrement la Tasmanie puisqu'ils revenaient juste d'un road trip. Merci pour les bonnes adresses! Ils comptent partir s'installer en Nouvelle Calédonie à partir d'Avril donc je crois que je vais prévoir une escale là-bas...
Bonne nuit au backpack. Ce matin j'ai retrouvé Rémy et nous sommes allés chez Jenny qui va nous héberger pour quelques jours en "couchsurfing". Superbe maison, décorée comme dans les magazines de déco.
Et au programme de la journée : ORGANISATION
Le programme se présente ainsi : On reste sur Hobart jusqu'à la fin de la semaine. Lundi on prend une voiture de location pour 9 jours, direction Launceston au nord. Puis on redescend en suivant la côte Est jusqu'à la Tasman peninsula où j'étais la semaine dernière pour essayer de faire la ballade en bateau. Et ensuite Bruny Island pour 2 jours et retour à Hobart. Un bon programme en perspective...
See ya

lundi 22 février 2010

It’s time to moove !

Après trois semaines passées ici, il est temps pour moi de continuer ma route. Bien que l’endroit soit absolument magnifique je ne supporte plus de faire des travaux d’aussi mauvaise qualité (je vous ferais un petit mix de photos pour vous montrer l’état du chantier !). J’ai envie de découvrir un peu plus le reste de la Tasmanie et pourquoi pas trouver un peu de boulot pour remplir les caisses. Et puis cela correspond bien avec l’arrivée à Hobart de mon ami franco-espagnol Rémi dont vous avez pu lire quelques commentaires à mes messages sur le blog.

Donc Mercredi matin direction Hobart où je compte rester quelques jours le temps de visiter et ensuite…on verra où le vent me portera ! La première règle que je viens d’établir depuis que je suis en Australie c’est de na pas faire de programme, même à très court terme !
See Ya

dimanche 21 février 2010

Quelques photos

Voici quelques photos de ma ballade de cette semaine:
Marion Bay

Pirates' Bay, notre spot de surf

Notre véhicule de fonction! (pas de commentaires sur le cubi de blanc posé sur le capot!)

Au coin du feu ... qui est éteint! Il y a même le canapé!

Cliffton Beach

No comment!

vendredi 19 février 2010

C’est çà qu’est bon !

Me revoilà, après deux jours de ballade. Départ mardi après midi direction Hobart pour faire quelques courses, ensuite on continue la route plein Est direction « Marion Bay », il paraît que c’est un bon spot de surf, et là, malgré la beauté de la plage de sable blanc, les vagues ne sont pas au rendez vous ! Donc on continue vers le Sud sur la « Tasman Peninsula » et en passant à « Eaglehawk » on découvre une superbe plage avec des vagues parfaites nommée : Pirates’ bay. C’est décidé, ce sera notre spot de surf pour le lendemain. Donc mission trouver un endroit pour camper… et comme lors du road trip en Australie c’est là que çà se gâte… Après avoir tourné en rond pendant 20 minutes on revient au parking de la plage où il y avait quelques surfeurs et on demande à l’un deux s’il ne connaît pas un endroit pour camper dans les parages. Et c’est là qu’opère la magie de l’hospitalité australienne qui n’est définitivement pas une légende ! Aussitôt le gars nous dit qu’il a terrain pas loin où il construit sa maison et que l’ont peut planter notre tente et faire du feu sans problème « you’re welcome » ! Trop sympa ! Donc nous voilà partis sur son terrain de 28 hectares, soirée improvisée autour du feu avec une bande de surfeurs tasmaniens, on discute avec les gars, tous des locaux qui connaissent bien le coin, un pêcheur etc… super soirée, super rencontre. Exactement le genre de moments que je suis venu chercher dans ce pays, le rêve quoi !

Le lendemain, surf le matin, pose déjeuner + lecture à midi (j’ai dévoré le livre de Guillaume Musso « Sauve-moi ») et encore un peu de surf l’après midi. Et le soir… rebelote. On retrouve nos locaux (en comité plus restreint) pour une soirée dehors autour du feu. Notre hôte est capitaine d’un bateau qui fait des croisières autour de la « tasman peninsula » pour observer les baleines, les dauphins, les oiseaux, il nous propose de revenir dans deux semaines pour faire la ballade d’une demi-journée sur son bateau. Le tarif pour les touristes est de 100$ mais pour nous c’est free ! Décidemment, çà devient presque gênant. Il me présente également son voisin qui a un club de plongée et qui propose deux demi-journées de plongée dans la baie pour 180$ avec plongée dans des grottes sous marines, nage avec les phoques etc…C’est très tentant…
Jeudi, les vagues ne sont pas au rendez vous donc retour tranquille vers la maison avec une escale et une petite sieste sur la plage de « cliffton beach ».
De bons moments donc, avec des bonnes rencontres. La recette du bonheur ?
Pour les jours qui viennent : encore du bricolage dans la cabane et je commence à chercher à bouger, peut être quelques jours à Hobart pour visiter et puis retourner vers le coin où nous étions sur la Tasman Peninsula où j’ai repéré un autre woofing et puis profiter de l’opportunité de faire la ballade en bateau avec les baleines.
See ya

lundi 15 février 2010

Surf cession

Bientôt une semaine que je n'ai pas écrit, et certains s'inquiètent déjà. Rassurez-vous, tout va bien! Y compris le moral. D'ailleurs pourquoi tout le monde me demande si j'ai le moral? Ais-je l'air dépressif? Non rassurez-moi, mais j'ai l'impression que quand je mets un message un peu "sérieux" sur le blog certains pensent que je déprime!
Donc, pas d'inquiétude, c'est juste un petit manque d'inspiration. Je ne suis pas littéraire dans l'âme alors il y a des jours où çà sort tout seul et d'autres pas. J'ai quelques sujets sous le coude mais je n'ai pas encore eu le déclic pour les rédiger. Patience, çà viendra!
Les journées sont occupées par les travaux dans la maison, no comment... Je connaissais l'expression "travail d'arabe" mais je crois que l'on pourraît faire aussi "travail d'australien"!
Dimanche, day off, l'occasion pour moi d'aller marcher un peu dans la campagne aux alentours. L'occasion de faire une overdose de mûres, il y en a partout sur les bords des routes et d'apprécier la convivialité des australiens. En effet, nombreux sont ceux qui m'ont fait un signe de la main en me croisant en voiture et il y a même un grand père qui s'est arrêté pour me demander si je faisais du stop et si je voulais qu'il me dépose quelque part! Excellent!
Mardi après-midi je vais sûrement partir avec un des gars qui bosse avec moi faire du surf pendant 2 jours dans l'est d'Hobart. Ils annoncent des vagues... cool, ma première baignade en mer en Australie et premier surf!
See ya

mardi 9 février 2010

Hors du temps

Tout est calme, reposé, la mer s’étend devant moi avec son doux bruit de clapotis. Le soleil vient de disparaître derrière les collines. Le ciel dévoile un subtil mélange de bleu, de gris et de rose. Comment ne pas être sous le charme de ce lieu ? Ici, tout semble être hors du temps. Comme si l’on vivait en parallèle du reste du monde. L’horloge du salon qui sonne chaque heure qui passe semble inutile. Pourquoi s’encombrer d’une montre ? Le temps n’a pas d’importance. On mange quand on a faim, on dort quand on a sommeil, on se réveille lorsqu’on a assez dormi. Cela n’empêche pas d’occuper ses journées efficacement et d’avancer dans son travail. Comme aime le répéter Steve : « prenons chaque jour comme il vient ». On en revient encore à la même conclusion : à trop penser à l’avenir on en oublie le présent.

Pourquoi l’homme s’impose-t-il toujours des contraintes de temps ? Je ne dis pas qu’il est inutile d’avoir un référentiel de temps commun à tous, sans quoi ce serais un sacré bazar mais pourquoi se contraindre quand ce n’est pas nécessaire ? L’homme passe sa vie à regarder l’heure, à compter, le temps qu’il a passé au travail, le nombre de jours qu’il reste avant les vacances, avant la retraite. Tout le monde se plaint du stress, des contraintes au travail, trop de choses à faire, pas assez de temps ; et pourtant, le week-end, ces mêmes personnes se précipitent dans leurs clubs de sport et continuent de se soumettre à des contraintes de temps pour pratiquer leur loisir : durée du match, heure départ… Sans parler de l’esprit de compétition qui règne en maître sur l’ensemble de notre société. Je pense que c’est cela qui m’a fait arrêter les régates. J’ai fini par comprendre que cela allait à l’encontre de tout ce que pouvait représenter pour moi le terme de naviguer. Le fait de naviguer est pour moi un grand moment de liberté, de calme, et de bien être. C’est l’occasion idéale de rentrer en contact avec la nature, de ressentir les éléments. A partir du moment où l’on s’impose un parcours, dans un temps donné, avec des règles précises et une recherche permanente de résultat l’alchimie recherchée n’y est plus.
Oublier l’heure est aussi l’occasion de redécouvrir son corps, apprendre à l’écouter, à le comprendre. On ne mange plus parce que c’est l’heure mais parce que notre estomac commence à pédaler dans le vide et qu’il aimerait bien un peu de grain à moudre. Idem en ce qui concerne le sommeil.
Pour finir, une petite explication : vous avez remarqué que j’aimais particulièrement les petites phrases ou proverbes. En effet j’apprécie énormément le fait de faire tenir en quelques mots l’équivalent de nombreuses pages d’explications. C’est en réalité l’art de la concision. Je trouve fascinant de constater la quantité d’idées et de réflexions que peuvent contenir quelques mots bien choisis et bien ordonnés. Pas besoin de plus…
Enjoy your life, and have a good day!

lundi 8 février 2010

Opération découpe de poutre

Connaissez-vous l'expression :"Scier la branche sur laquelle on est perché"? Voilà pour résumer mon travail de ce matin. L'objectif : scier toutes les traverses qui maintiennent le plancher de l'étage pour insérer à la place une poutre en acier afin de rigidifer tout l'ensemble avant que le plancher ne tombe! Tout çà à l'aide d'un étai de maçon, de quelques bouts de bois et de crics de voiture...Funny, but it's okay, the floor is always here! and me too!
En fin d'aprem, partie de pêche devant la maison avec une petite barcasse en alu. Je ne pensais pas que' l'on pouvait pêcher aussi facilement avec des hameçons rouillés et un vieux morceau de poulpe qui sort du congélo! Les poissons sont voraces par ici.
Demain on va faire une petite virée à Hobart, c'est cool, on va visiter un peut.

Pour répondre aux trois commentaires du dernier post :
Do : Ca me fait miauler!!
Mamie: Pas de problème, je t'attends!
JB: Jolie, jolie, t'as pas vue les détails! Par contre je suis d'accord, c'est surtout la vue qui vaut le coup

dimanche 7 février 2010

Quelques photos...

La vue de ma chambre:

Juny, un des Terre-Neuve

Tom, un des chats qui lézarde au soleil !

Les canassons!

Mon lieu de travail

samedi 6 février 2010

Bricolage et mécanique

Bon finalement aujourd'hui on a quand même bossé. Encore les travaux dans la maison et ensuite j'ai aidé Steeve à changer le réservoir de GPL sur un Nissan Patrol. Ah oui, je ne vous avais pas dit, Steeve est mécanicien auto et il s'est spécialisé dans l'installation et l'entretient de résevoir GPL. A la base il est pêcheur mais comme il n'y a plus trop de poisson il s'est reconverti. Donc séance mécanique en anglais. Du coup ce soir je me suis fait un petit lexique des thermes techniques anglais en passant en revue toute la boîte à outil! J'espère pouvoir recommencer, moi qui voulais en apprendre un peut plus en mécanique çà tombe bien!
Biz

vendredi 5 février 2010

Today is windy!

Bricolage encore au programme de la journée. Le but est de retirer les tôles ou le bois pourri qui sert de mur actuel pour renforcer un peu la structure de la cabane, une couche de laine de verre, un film pare feu et en guise de bardage des plaques de ciment hydrofuges renforcées à la fibre de cellulose. Tout çà cloué ou vissé. Il y a entre 20 et 25 noeuds de vent donc entre la laine de verre qui s'envolle, et les plaques de 3m² qui font office de cerf volant, it's a little bit funny!
En tous cas ce soir c'est week-end of course! Bizarre, j'avais oublié ce mot là depuis un mois!
La Tasmanie est un plus clémente que Sydney en ce qui concerne les températures. Avec le vent il fait même un peut froid aujourd'hui; je suis obligé de mettre une polaire sans manches!
Hier soir, après un petit tennis, c'était soirée plantes... A boire... super le thé... et à fumer! Là ne me demandez pas, je ne saurais vous dire. Avec un vrai hippie, habillé avec des torchons collorés, un van tout pourri, les cheveux longs et tout et tout. Je ne pourrais pas vous écrire son prénom, c'est un ami de Brony et Steve. Apparemment l'herbe pousse bien dans la petite serre du jardin!
Sur ces paroles aromatisées...
See ya

jeudi 4 février 2010

Tasmanie

Après un vol rapide mais bien secoué me voilà débarqué à Hobart où je suis acueilli par Brony, la maitresse de maison. Direction Middleton, un bled pommé dans la campagne dans le sud ouest d'Hobart où vivent mes hôtes. Arrivée de nuit, donc pas de vue d'ensemble de mon nouveau lieu de résidence, mais bon, la mer n'a pas l'air bien loin. Effectivement, ce matin, j'ouvre les yeux et que vois-je par la fenêtre?... La mer! Trop la classe.
Donc hier soir j'ai fait connaissance avec Brony et Steve qui m'accueillent ainsi qu'avec les parents de Brony qui vivent avec eux et aussi trois autres gars comme moi qui sont là pour aider et qui viennent.... de France!
Ne vous inquiétez pas pour ma progression car nous avons ordre de parler anglais entre nous... enfin presque!
Pour situer la scene, la maison de Brony et Steve est située sur un grand terrain qui mène à la mer 200m en contre bas. Il y a deux Terre-Neuve, une sorte de Berger Allemand, 2 chats, un lot de poules et 5 canassons...
Je passe sur l'état de propreté de la maison... si j'attrape pas la vérole j'aurais du bol! J'ai déjà vu des endroit crados dans ma vie mais là franchement... C'est que trois chiens en liberté dans la maison çà fait des dégâts!
En tous cas super ambiance. Hier soir on a fait de la musique jusqu'à 2h du mat car il y a tout le matériel pour : guitare, basse, batterie, piano etc... personne ne sait trop jouer mais çà ressemble vaguement à de la musique c'est amusant.
Au programme de la journée (et des suivantes aussi je pense): bricolo et bricolette font leur maison en bois sur la plage! Comme je vous l'ai dit, il y a une plage en bas du terrain sur laquelle est bâti un taudis en bois. Le but est de le rénover, avec les moyens du bord... C'est marrant de construire une maison en bois et en carton. Mes outils me manquent quand même, ce serait plus facile! Je passerais sous silence la question des normes de constructions et de sécurité, je ne crois pas que ce soit d'actualité ici.
En dehors des heures de boulots que nous avons à faire nous avons à disposition un billard, une table de ping pong, il y a un cours de tennis à côté, une barque pour aller pêcher etc...
Bon je ne vous dit pas tout aujourd'hui car comme je compte rester environ un mois ici il faut que je me garde des choses à raconter pour alimenter le blog.
See ya

mercredi 3 février 2010

Extrait

Un petit extrait de livre, çà faisait longtemps...
"Nous voulons tous nous faire valoir. Le riche qui parade dans sa voiture de luxe, la jeune fille qui veut se faire toujours plus belle, le garçon qui s’efforce d’être très élégant – tous veulent montrer ce qu’ils ont. Le monde est étrange, ne trouvez-vous pas ? Le lis ou la rose, eux, ne font jamais semblant : la beauté de la fleur tient dans ce qu’elle est."

mardi 2 février 2010

Direction Hobart

Bon eh bien finalement le départ pour Hobart est prévu demain soir. Ce sont les meilleurs prix que j'ai trouvés dans les jours à venir donc pas d'hésitation.
Tout est arrangé avec mes hôtes qui me récupèrent à l'aéroport.Cool. L'aventure continue...
See ya

Just arrived in Melbourne

Voilà, une semaine jour pour jour après être parti de Sydney me voilà arrivé à Melbourne. Vous trouverez à suivre le récit de ces derniers jours ainsi que quelques photos. Le programme des jours à venir : j'ai réservé trois nuits dans un backpack dans le centre de Melbourne, je compte visiter un peut la ville et ensuite direction Hobart en Tasmanie. Je suis en train de chercher un vol et de mettre au point les détails pour que ma "famille d'accueil" me récupère une fois là bas.

Road Trip Sydney -Melbourne
Mardi : direction les « Blue Mountains » à environ 80Kms dans l’ouest de Sydney. Première randonnée à partir des « 3 Sisters » et en direction des cascades de Leura (« Leura falls »).

Superbe randonnée, on a marché environ 4 heures mais jamais sur terrain plat. Un escalier de 900 marches à descendre… et à peu près autant à remonter ! On a finit à la nuit tombée mais c’était vraiment un beau parcours. On a trouvé un coin tranquille pour camper et Mercredi matin direction « Wentworth falls » pour un nouveau parcours : 6 kms pour 5h de randonnée ! Je vous laisse imaginer la difficulté du circuit. Là je dois dire que c’était dur… mais vraiment dur… Il était grand temps que l’on arrive car je crois qu’on en aurait laissés sur la route. Mais encore une fois, c’est une randonnée magnifique qui nous fait descendre au cœur de la vallée après avoir descendu la falaise et qui nous plonge en plein cœur d’une végétation très dense où il est parfois difficile de retrouver son chemin. Les nombreuses cascades sont l’occasion de faire des pauses rafraichissantes.

Mercredi soir direction Wollongong au Sud de Sydney. Petite douche au passage à une sortie de plage et ensuite çà se gâte… Il faut trouver un coin où dormir et franchement ce n’est pas simple. Du coup nous avons suivi la Great Pacific Road jusqu’à Shellharbour et finalement on a planté nos tentes en bordure d’un terrain à vendre dans une espèce de grand lotissement… pas terrible mais vu l’heure, on n’a pas trouvé mieux. Nuit d’enfer, réveillé par l’orage et la pluie à 3h du mat, de gros éclairs et une bonne pluie qui m’a permis de vérifier que ma tente est bien étanche.
Jeudi matin on décolle de bonne heure (7h) et direction l’office du tourisme. A partir de là, devant l’enthousiasme et l’investissement de chacun dans l’élaboration d’un programme pour la journée eh bien c’est Toto qui s’y colle, et tant pis pour les autres si çà ne leur plaît pas, ils n’ont qu’à donner leur avis ! Je n’ai jamais autant entendu dans ma vie la phrase « Comme tu veux », ou « moi je m’en fiche ». Je me demande s’ils diraient pareil si on partait pour l’abattoir ! J’ai l’impression d’être au lycée quand le prof pause une question et que tout le monde regarde ailleurs pour ne pas répondre. Comme s’ils avaient peur de s’engager, de donner leur avis. C’est dingue. Bref, vous l’aurez compris, bien qu’en prenant un peu de recul ce phénomène m’amuse et m’intrigue, il y a quand même de quoi s’énerver un petit peu. N’ayant pas l’intention de ma prendre la tête 107 ans, j’ai bien l’intention de mettre les choses à plat au plus tôt afin de partir sur de bonnes bases.
Donc, au programme de la journée : on longe la côte en passant par Kiama pour voir les rochers qui crachent de l’eau, ensuite on rentre un peut dans les terres pour emprunter la «kangaroo valley » et arrivée à Nowra dans l’espoir de trouver un coin pour dormir. Encore une fois, c’est galère, on tourne en rond, on revient sur nos pas (merci les filles) et finalement on repart vers le sud. Un grand merci à l’hôtesse d’accueil d’un camping qui nous indique un superbe endroit gratuit pour camper à Green Patch dans le parc national de Booderee.
Et là, le top du top, à l’arrivée, il y a des kangourous sur le bord de la route qui se laissent approcher sans trop de problèmes. Donc, premier contact avec ces petites bêtes… trop mimi !
La tente est montée, une bonne douche, spaghettis al pesto et… au lit ! Enfin, avant, j’écris quelques lignes tant que les souvenirs sont frais dans ma tête.
Vendredi : enfin un semblant d’organisation… On arrive à élaborer en commun un bout de programme avec les lieux que l’on veut visiter jusqu’à la frontière entre le New South Wales et le Victoria. Départ du camping et pique nique à Hyams beach dans Jervis Bay. C’est une plage de sable blanc et fin avec une eau turquoise… Genre carte postale !

Ensuite nous suivons toujours la Great Pacific Road jusqu’à Batemans bay. Ravitaillement, et après avoir pas mal tourné dans le parc national de Murramarang pour trouver un coin gratuit pour camper on se pose finalement à côté d’un terrain de foot abandonné, à South Duras, qui sert d’espace de jeu et de réserve de nourriture aux kangourous.
Superbe spectacle pour cette soirée, tout en observant les kangourous manger à quelques mètres de moi j’entends le vent dans les arbres, le bruit de la mer toute proche et les cris des animaux dans la forêt…
Samedi direction Narooma. Pause déjeuner au bord du lac Corunna puis escale à Bega avec dégustation de fromage (enfin du vrai). On passera la nuit dans le parc national de Bournda au bord du lac Wallagoot. A signaler la présence de kangourous et de varans (une espèce de gros lézard noir d’environ 1,6m).
Par ici tous les paysages se ressemblent et apparemment, malgré nos nombreuses visites dans les offices de tourisme, il n’y a pas grand-chose à voire par ici.
J’ai pu accrocher mon hamac et je vais tenter ce soir de dormir dedans. Toujours pas d’amélioration dans l’ambiance du groupe malgré une bonne partie de cartes hier soir. Je n’apprécie pas trop leur mentalité. Soit disant qu’ils n’ont pas d’argent pour se payer la nuit au camping avec un minimum de confort ce qui revient à environ 10$ / personne. Par contre, pas de problème pour acheter des paquets de cigarettes à 15$ ou d’autres substances un peut moins légales… La méthode consiste donc à arriver tard au camping et de repartir aux aurores avant que les employés n’arrivent. On profite bien sûr au passage des douches etc… Sachant que nous nous arrêtons dans des parcs nationaux il faut savoir que l’argent qui est récolté par l’intermédiaire des taxes de camping sert directement à l’entretient et à la préservation de ces espaces magnifiques dans lesquels nous côtoyons divers animaux en liberté. On veut le beurre et l’argent du beurre. Et en plus, malgré la signalisation (que je leur aie traduite vu qu’ils n’avaient pas compris) ils s’entêtent à donner à manger aux animaux alors que c’est fortement déconseillé. En effet, si l’on nourrit les animaux ils deviennent dépendants en ce qui concerne la nourriture et finissent par devenir agressifs si on ne leur donne rien. Ce sont des animaux sauvages, pas des chiens ou des chats. Mais forcément, c’est tellement amusant d’avoir une petite bête à ses pieds qui vient prendre des chips, et puis c’est plus pratique pour la prendre en photo… Et puis après tout, on ne doit sûrement pas être les seuls à le faire alors pourquoi s’emmerder… Quelle mentalité de merde ! Comment veux-tu garder espoir quand tu vois çà. Ils ne se rendent pas compte que l’on à la chance de pouvoir observer des animaux en liberté, ce qui est sûrement une des plus belles choses au monde. Tout ce qu’ils voient c’est la photo qu’ils vont pouvoir montrer à leurs copains en disant : « regarde, j’ai vu un kangourou et je lui ai donné à manger ». Et tout çà pour quoi ? Pour flatter leur ego sûrement. Lorsqu’ils prennent une photo de paysage que voient-ils ? J’ai l’impression qu’ils « volent » un morceau de quelque chose. S’imprègnent-ils de l’instant ? Des couleurs, du bruit, des odeurs ? Seront-ils capables, plus tard, en regardant cette photo, de se souvenir de ce qu’ils ont ressentit à cet instant ? Ou est-ce seulement une belle image, comme une carte postale aimantée sur le frigo. Bénabar dit dans sa chanson « les épices du souk du Caire » :
      « Ces photos souvenirs qu’on stock acharnés, pour pas qu’on puisse nous dire qu’on n’a pas profité ». Eh bien c’est exactement çà. On est encore dans la consommation, merci le numérique, des centaines de photos, dont les ¾ au moins n’ont aucun intérêt. Mais ce n’est pas grave, çà fera des souvenirs… pour plus tard, quand on se rappellera du passé, avant de penser au futur. Et le présent ? On n’y pense jamais au présent, ou plus exactement on ne le vit jamais… Dommage, c’est pourtant le meilleur et le plus sûr. Comme dit le proverbe, un tiens vaut mieux que deux tu l’auras.
Bon je vais arrêter de médire sur le compte de mes compagnons de route, vous me direz après tout, si je ne suis pas content je n’ai qu’à aller voire ailleurs… Bien vu, mais là nous sommes au milieu de nulle part, mais bon, dans peut de temps, Melbourne et ensuite, la Tasmanie. Je n’ai rien contre eux, chacun est comme il est, avec sa propre sensibilité, je ne dis pas que je suis mieux mais je ne supporte pas quand la connerie de l’homme à un impact sur les animaux. C’est tout !
Finalement, pas de nuit à la belle étoile puisqu’il s’est mit à pleuvoir.
Dimanche, grand soleil, très chaud, et c’est aujourd’hui que l’on roule ! Changement d’état, on passe du New South Wales au Victoria. Les paysages changent, ainsi que le climat. Gros orage sur la route. La région du Victoria que nous traversons est très vallonnée et la végétation est très différente du sud du New South Wales. Ce soir on s’installe dans le parc national de « Wilson’s Promontary » à l’extrémité sud est de l’Australie. Encore une nouvelle bestiole : le wombat. Je n’ai pas pu faire de photo car il faisait nuit à l’arrivée.
Lundi : encore une fois on décolle de bonne heure pour ne pas payer le camping… et randonnée dans le parc national. Paysages magnifiques, plages de sable blanc mais alors une invasion de mouches, je n’ai jamais vu çà. Obligé de respirer par le nez pour ne pas en avaler ! Et encore, il y en a qui arrivent à aller se mettre dans une narine ! Rien de dramatique mais ou bout de 3 heures de marche çà devient un tout petit peu énervant.
Après midi repos, sieste dans le hamac et ce soir on reste dans le parc.
Et puis çà y est, je me suis un peut énervé ce midi quand mes chers compatriotes ont recommencé à donner à manger aux animaux sauvages. Il y avait pourtant un panneau en plein milieu de la table sur laquelle on mangeait pour expliquer les différentes raisons pour lesquelles il ne fallait pas nourrir ces bêtes. Je leur ai donc demandé si le panneau n’était pas assez gros. Pas de réponse. Et la seule réaction que j’ai vue c’est de l’étonnement… Ca n’avait pas l’air de les choquer. Zen, soyons zen…
Mardi : on roule, jusqu'à Melbourne et tchao...