" A l'ulcère du monde, il y a une grande cause générale. Vous l'avez nommée: c'est l'asservissement au passé, le préjugé séculaire, qui empêche de tout refaire proprement, selon la raison et la morale. L'esprit de tradition infecte l'humanité" (Henri Barbusse)

samedi 25 juin 2011

Kangaroo island

Un des plus bel endroit sur Terre, Kangaroo Island.
Temps magnifique depuis deux jours. Hier ballade sur la plage avec une colonie de phoques. Aujourd'hui rencontre avec les koalas et les kangourous et ce soir camping au milieu de nulle part sur la cote nord de l'ile.
Demain soir on reprend le ferry pour le main land.
A+

mardi 14 juin 2011

Quoi de neuf?

Un petit coup de speed avant les vacances, forcement, 10 000 trucs a préparer, quelques bricoles à finir au boulot, et si tout va bien on s'envole jeudi soir pour Melbourne. Je dis si tout va bien parce que pour l'instant il n'y a pas d'avions au départ d'Hobart à cause d'un nuage de cendre dû à l'éruption volcanique au Chili... Bloqué sur mon île!!!
Deux jours à Melbourne le temps de prendre possession et de préparer notre carrosse et Dimanche matin c'est parti... Direction Adelaide via la Great Ocean Road et Kangaroo Island et ensuite cap au nord pour une boucle dans les Flinders Ranges puis retour au point de départ par l'intérieur (Broken Hill, Mildura).
Voilà grosso modo le plan pour les 3 semaines. Retour à Melbourne au plus tard le 10 Juillet.

Je vous mettrais quelques photos à l'occasion histoire de vous faire partager la ballade!

Après ça retour a Hobart 2 ou 3 semaines pour finir les dernier détails dans l'immeuble puis installation à Melbourne avec ma chérie pour quelques mois pour mon prochain chantier. Tout cela devrait nous mener jusqu'à... je ne sais pas quand! On verra bien, tout dépendra du boulot bien sûr!

En ce qui concerne ce blog, comme vous avez pu le constater récemment, il ne se passe plus grand chose. La principale raison à cela est que je n'ai plus le temps ni l'envie de l'alimenter. J'ai beaucoup de choses à dire, à partager, de choses que j'aimerais vous faire connaitre mais les écrire prend du temps et ce temps je le consacre à m'informer, découvrir, partager, participer à des combats qui se doivent d'être menés concernant la protection de la planète et de ses animaux sauvages menacés par l'homme. La tâche n'est pas aisée et surtout d'une immensité parfois effroyable. Donc il faut choisir et concentrer ses efforts sur ce qui vous concerne le plus. J'ai choisi les animaux marins en particulier car c'est ce qui me touche le plus et probablement le milieu où je suis le plus à l'aise et potentiellement le plus efficace.
Toute l'information passe aujourd'hui par Facebook et tous les échanges se font à travers se support. De nombreux groupes existent qui permettent de mettre les gens en contacts, d'échanger les infos et les connaissances et d'organiser des actions de protection de l'environnement. Je ne peux que vous inviter à vous informer et venir faire votre part du boulot!
Vous découvrirez comme moi depuis quelques mois qu'il y a beaucoup à faire et que NOUS sommes les seuls à pouvoir faire quelque chose. Pas question de rejeter les problèmes sur quelqu'un d'autre, NOUS sommes responsables et NOUS SEULS pouvons changer les choses.
Internet à ce formidable avantage de pouvoir unir les gens à travers le monde pour combattre une cause. Les frontières disparaissent, tout le monde se raccorde sur la même longueur d'onde du langage qu'est l'anglais et le travail commence. Américains, Canadiens, Français, Espagnols, Australiens, Turcs, Japonais et tant d'autres, tous unis pour la même raison. C'est pas beau ça???
Si certains sont intéressés mais que vous ne savez pas trop comment faire ni par où commencer n'hésitez pas à me contacter par mail ou via Facebook, y'a plein de trucs à faire!
Sur ce, bonne semaine à tous et à bientôt pour la suite des aventures Tomtom au pays des kangourous (les vrais cette fois, pas les Wallabies de Tasmanie!)

mercredi 18 mai 2011

A propos des tanneries qui transforment les peaux de phoques en Namibie…


Les tanneries en Namibie se situent autour de Windhoek, Okahandja et Swakopmund, une autre est prévue à Ondangwa.

Le traitement des peaux d’animaux pour la production de cuir génère des déchets organiques qui peuvent présenter un risque pour la santé lorsqu’ils se putréfient.
De plus, des produits chimiques potentiellement plus dangereux sont utilisés dans le processus de tannerie.
Les acides corrosifs utilisés peuvent fuir accidentellement sur le site de traitement ou durant leur transport. Certains fongicides qui sont utilisés sont très toxiques pour les organismes aquatiques tandis que les déchets riches en protéines, ammoniac et nitrates peuvent conduire à la prolifération d’algues qui appauvrissent le niveau d’oxygène des sources d’eau locale tuant ainsi d’autres formes de vie aquatique. Certains sels de chrome sont hautement toxiques et peuvent tuer les invertébrés aquatiques, les poissons et les grenouilles s’ils contaminent les points d’eau. Leur toxicité dépend de leur composition chimique qui dépend elle-même des conditions durant lesquelles le percolât s’est échappé (liquide résiduel issu du processus de tannerie).

Idéalement ces résidus dangereux ne devraient pas pouvoir être déversés ou fuir dans les point d’eau locaux, sur le sol ou en sous terrain. Réseau d’eaux usées, basins de traitement et d’évaporation équipent normalement les tanneries pour contenir les effluents et les empêcher de polluer les sources d’eau locales.
Le stockage final des déchets devrait se faire dans des compartiments totalement étanches placés dans des tranchées équipées de collecteurs de percolât et de détecteurs de fuites.

mardi 17 mai 2011

Une semaine comment dire... chargée

Y'a des semaines comme çà où tout s'accumule et où tu te dis "vivement le weekend"!

Pour commencer je me suis rendu chez un avocat spécialisé en immigration afin d'en savoir plus sur les conditions d'immigration et surtout si mon projet de formation pouvait coller avec un visa étudiant et ensuite un visa de travail... eh ben non! Ca commence bien. Pour pouvoir prétendre a un visa de travail après avoir fait une formation en Australie il faut qu'elle soit de même ou d'un niveau supérieur a celui de mes diplômes en France. Et dans le même domaine de compétences. Donc globalement ce qu'ils me proposent c'est un diplôme en Génie Civil sur 18 mois et ensuite il faut que je trouve du boulot dans ce domaine. C'est pas tellement dans mes projets de rester derrière mon ordinateur pour construire des routes...
Donc voilà la solution #1 est grillée... Je vous expliquerais la solution #2 dans le prochain message car il y a beaucoup a dire.
La bonne nouvelle de la semaine quand même c'est que je suis officiellement "patron de moi même". J'ai fait une demande d'ABN (Australian Business Number) et c'est accepté. En gros j'ai l'équivalent du statut d'auto-entrepreneur en France (avec moins de taxes!). J'ai déjà sorti mes 2 premières factures, c'est cool!
Donc pour faire simple le gouvernement m'autorise à créer ma boîte et à bosser à mon compte mais par contre il ne me donne pas de visa pour pouvoir vivre ici... Bizarre, bizarre!

Quand je suis sorti de mon appart Jeudi matin pour aller bosser j'ai découvert que mon 4x4 avait disparu! Ca fait toujours plaisir, surtout que je venais juste de le récupérer du garage avec un carburateur tout neuf. Donc la Police est venue pour prendre ma déposition et comme je suis en train de le vendre bah forcément j'avait pas renouvelé l'assurance...
Et vendredi soir... coup de fil de la police pour me dire qu'ils avaient retrouvé ma voiture à 10 minutes de chez moi dans le sud d'Hobart! Bonne nouvelle!
Les voleurs ont globalement vidé la voiture et pris tout ce qui les intéressait mais heureusement ils n'ont rien abîmé sur le 4x4 en lui même. Dans l'histoire j'ai perdu environ 1000euros de matériel mais j'aurais pu perdre largement plus.

Allez, dans un mois environ c'est les vacances!

samedi 7 mai 2011

Thalassa du 06/05/2011

Pour ceux qui ont loupe Thalassa hier... Reportage tres interessant sur la "delphinotherapie" avec un dresseur de dauphin qui dit qu'ils sont plus heureux en captivite qu'en liberte!!!

Thalassa du 06/05/2011 - Les émissions - Thalassa - France3

vendredi 29 avril 2011

Devinette...

Quel est le point commun entre les massacres de dauphins au Japon, de phoques au Canada et de globicéphales aux iles Féroé?? Alors? Eh ben c'est la "TRADITION"!
... Ou comment justifier à l'aide d'un mot tant d'horreurs commises par l'homme. Toujours la même phrase pour tenter de justifier l'injustifiable: c'est la tradition... Nos ancêtres le faisait donc on se doit de perpétuer la tradition... Eh ben nous vla bien! Heureusement que nos ancêtres ne se jetaient pas du haut d'une falaise chaque soir de pleine lune! Remarque... d'un certain côté...

Et pour couronner le tout, notre super ministre de la Culture qui veux faire entrer la corrida au "patrimoine culturel français"... Ben voyons, même les espagnols n'ont pas osé le faire!
Faut dire que c'est quand même vachement artistique de regarder un guignol habillé en poisson (comme dirait coluche) planter des pics dans un taureau tout sanguinolant... Quel beau spectacle, surtout pour les enfants! Mais bon c'est pas grave puisque c'est "LA TRADITION"...


Mais alors si on veut aller par là, lapider les femmes, exciser les petites filles, dans certains pays c'est la "tradition" aussi.... Ah bah oui mais là ça concerne des humains alors bon c'est un peu plus compliqué, on a le droit de dire que c'est embêtant, et puis on essaye de pas trop en parler comme ça on n' y pense pas et c'est mieux comme ça, mais pour des animaux, tu penses bien, tout le monde s'en fou...


Enfin heureusement je ne chasse pas, je ne pêche pas et je ne vais pas voir de corridas... j'ai l'esprit tranquille. Vivement Noël tiens que je me fasse un bon gros repas traditionnel avec un beau foie gras... oups, mauvaise pioche! Bon appétit quand même ;)

dimanche 24 avril 2011

Nouveaux projets

Bon alors quelques uns sont déjà au courant mais je vais expliquer plus en détail quels sont les nouveaux projets pour les prochains mois, disons même années...
Vous vous souvenez sans doute de la formation de 7 semaines que j'ai faite en Septembre et Octobre dernier quand j'ai construit le petit canot voile-aviron. Le centre de formation propose une formation qualifiante de 15 mois environ qui débouche sur un diplôme de charpentier de marine... Dois-je continuer ou avez vous compris?
J'attends des nouvelles du centre de formation car ils sont en plein changement de propriétaire donc pour l'instant ils ne savent pas exactement comment cela va se passer mais je devrais avoir plus de précisions début Juin lors du lancement du bateau qu'ils sont en train de finir. A priori ils commenceraient une formation début 2012. On dirait bien que ça colle... juste assez de temps pour économiser de quoi vivre pendant la formation!
Si cela se confirme j'ai juste à demander un visa étudiant qui me permet de rester en Australie pour la durée de la formation plus 2 mois. Ce visa est beaucoup plus simple à obtenir puisqu'il suffit d'être accepté à une formation reconnue par le gouvernement et il faut prouver que tu as les moyens de financer la formation et tes dépenses pour vivre durant celle ci.
Donc en attendant d'avoir plus de précisions je continue le boulot ici, j'ai une nouvelle corde à mon arc puisque je suis passé électricien pour quelques temps pour finir le boulot et réparer les erreurs du "vrai " électricien. Et quand l'immeuble sera finit ici, un jour peut être, je bouge sur Melbourne pour un nouveau chantier.
Fin Juin, début Juillet je vais me prendre 2 ou 3 semaines de vacances pour un road trip à partir de Melbourne, direction Adelaide par la Great Ocean Road, Kangaroo Island, Flinders Ranges (Nord Est d'Adelaide) et retour sur Melbourne par Broken Hill et Mildura. Petite boucle de 3500 kms.


View Holidays in a larger map

Economies obligent pas de 4x4 malheureusement, trop gourmand en essence et pas super fiable en ce qui concerne mon vieux tracassin. Normalement mon boss à Melbourne me prête une de ses voitures (il en a 4 pour lui tout seul) ou peut être même le Peugeot Partner de sa boite, diesel!! Royal.
Si tout se combine bien je vais finir l'immeuble à Hobart vers la mi Juin, direction Melbourne avec tout le matos,  vacances, et retour à Melbourne pour commencer le nouveau chantier.

Affaire à suivre...
Bon week end de Pâques

dimanche 10 avril 2011

Vous avez pas envie d'acheter un bateau par hasard?

L'association Seanergie France a lancé pour le compte de Sea Shepherd un campagne de récolte de fonds pour acheter un bateau supplémentaire destiné à défendre les océans autour des côtes européennes. Un bateau supplémentaire serait le bienvenu pour par exemple être présent aux iles Feroe pendant la saison de chasse aux globicéphales.
Le principe est de diviser le prix du bateau en "actions" de 180 euros chacune. Chaque personne peut acheter une ou plusieurs actions selon ses moyens. 10 000 actions sont en vente et 98 ont déjà été achetées.
Vous pouvez effectuer le paiement (sécurisé via Paypal) en une fois ou en 18 prélèvements de 10 euros par moi (même pas deux paquets de cigarette!).
Facile non?
Pour plus d'infos sur le projet et si vous êtes intéressés pour prendre une ou plusieurs actions c'est ici.
Attention: ce placement ne vous rapportera aucun bénéfice financier mais vous aurez l'honneur de contribuer à la préservation des océans et donc de la planète. En gros c'est un investissement a long terme dont vos enfants ou petits enfants bénéficieront... A vous de voir.

vendredi 8 avril 2011

Un peu de travail pour le weekend...

Si vous souhaitez en savoir plus sur la chasse aux phoques au Canada je vous encourage a lire cet Article.
Pour avoir un autre point de vue (celui des chasseurs) je vous encourage a regarder ce film: phoques.
Après libre à vous de vous faire votre propre opinion.
Bon weekend.
A bientôt pour plus de news.

dimanche 3 avril 2011

samedi 2 avril 2011

Un peu de rab

Après une semaine bien chargée en compagnie de Maman et Roberto, je me suis accordé quelques jours de vacances en plus jusqu'au Week End donc je n'ai pas travaillé Jeudi et Vendredi.
Le temps a été idéal pour nos excursions tasmaniennes comme vous avez pu le constater sur les photos du dernier message lors de notre croisière autour de la Tasman Peninsula.
Mercredi, après avoir accompagné mes "touristes" à l'aéroport je suis allé donner un coup de main sur le navire de Sea Shepherd le "Bob Barker" avant qu'il ne quitte Hobart (j'aurais pu aller avec eux pour convoyer le bateau jusque dans le nord est de l'Australie mais j'avais déjà autre chose de prévu).
Jeudi direction le Wooden Boat Center pour fabriquer le cadre d'un dessin que souhaite encadrer (je vous ferais une photo), avec de l'Huon Pine bien sûr! Ca ne m'a pas pris bien longtemps donc après j'ai aidé à percer des trous dans le "gros" bateau qu'ils ont actuellement en construction (lancement prévu le 1er Juin). J'y retournerais peut être bientôt pour poser le plancher dans la cabine.
Vendredi grasse mat jusqu'à 10h (ça faisait longtemps!) et puis encore un peu de mécanique pour changer!
J'ai des nouvelles idées et un nouveau projet qui va peut être se mettre en place mais je vous en reparlerais un peu plus tard quand j'aurais plus d'éléments...
En attendant, Lundi, au boulot!

Coming soon : une ou deux videos...
A bientôt

lundi 21 mars 2011

Hey buddy, what's going on?

Alors, quoi de neuf docteur?
Eh ben 2000$ de frais sur le 4x4, et paf! Sinon boulot boulot, et mercredi midi: vacances! Mais pourquoi des vacances me direz-vous? Surtout un Mercredi à midi, quelle idée... Oui, mais à 16h05 je dois récupérer du monde à l'aéroport... Après presque 15 mois je retrouve les deux derniers français qui m'ont accompagné à Roissy avant que je ne quitte le territoire... Maman et Roberto!
Je les accueille une semaine "à la maison" avant qu'ils ne continuent leur voyage à travers l'Australie. Pas mal de choses au programme forcement, je vais leur faire visiter le quartier!
J'ai pleins de choses à écrire, pleins de choses qui me révoltent et que je veux vous faire partager mais je suis un peu court en temps. Lisez l'article dans la petite colonne a droite, informez vous par vous même et je vous en dirait plus un peu plus tard.
Tchao




jeudi 10 mars 2011

mercredi 9 mars 2011

Quelques nouvelles des travaux

Ca fait bien longtemps que je ne vous ai pas tenus au courant de l'avancée des travaux. Quelques images parleront mieux que moi...

samedi 5 mars 2011

Sea Shepherd Boats back to Hobart

Demain dimanche à 10a.m les bateaux de Sea Shepherd arriveront à Hobart de retour de leur campagne contre la chasse à la baleine.
Cette campagne fut un véritable succès et à permis de sauver la vie de centaines de baleines.
Je dois rencontrer des équipiers dans la matinée et filer un coup de main le soir et une partie de la nuit pour surveiller les bateaux.
Good fun en perspective...

Sinon aujourd'hui je récupère enfin mon 4x4... 3 semaines au garage, un gros check up, beaucoup de boulot fait dessus et je pense que je peux maintenant prendre la route l'esprit tranquille.

Et puis il faut que je trouve un magasin de ski pour acheter des moufles et une grosse doudoune parce qu'ici ça caille!!!

Have a good weekend

mardi 1 mars 2011

Chanson

Cà faisait longtemps... Voici les paroles d'une chanson qui m'a marqué récemment...

Renaud - Fatigué
Jamais une statue ne sera assez grande
Pour dépasser le cime du moindre peuplier
Et les arbres ont le coeur infiniment plus tendre
Que celui des hommes qui les ont plantés
Pour toucher la sagesse, qui ne viendra jamais
Je changerai la sève du premier olivier
Contre mon sang impur d'être civilisé
Responsable anonyme de tout le sang versé

Fatigué, fatigué
Fatigué du mensonge et de la vérité
Que je croyais si belle, que je voulais aimer
Et qui est si cruelle que je m'y suis brûlé
Fatigué, fatigué

Fatigué d'habiter sur la planète Terre
Sur ce grain de poussière, sur ce cailloux minable
Sur cette fausse étoile perdue dans l'univers
Berceau de la bêtise et royaume du mal
Où la plus évoluée parmi les créatures
A inventé la haine, le racisme et la guerre
Et le pouvoir maudit qui corrompt les plus purs
Et amène le sage à cracher sur son frère

Fatigué, fatigué
Fatigué de parler, fatigué de me taire
Quand on blesse un enfant, quand on viole sa mère
Quand la moitié du monde en assassine un tiers
Fatigué, fatigué

Fatigué de ces hommes qui ont tués les indiens
Massacré les baleines et bâillonné la vie
Exterminé les loups, mis des colliers aux chiens
Qui ont même réussi à pourrir la pluie
La liste est bien trop longue de tout ce qui m'écoeur
Depuis l'horreur banale du moindre fait divers
Il n'y a plus assez de place dans mon coeur
Pour loger la révolte, le dégoût, la colère

Fatigué, fatigué
Fatigué d'espérer et fatigué de croire
A ces idées brandies comme des étendards
Et pour lesquels tant d'hommes ont connu l'abattoir
Fatigué, fatigué

Je voudrais être un arbre, boire à l'eau des orages
Pour nourrir la Terre, être amis des oiseaux
Et puis avoir la tête si haut dans les nuages
Pour qu'aucun homme ne puisse y planter un drapeau
Je voudrais être un arbre et plonger mes racines
Au coeur de cette Terre que j'aime tellement
Et que ces putain d'hommes chaque jour assassinent
Je voudrais le silence enfin et puis le vent

Fatigué, fatigué
Fatigué de haïr et fatigué d'aimer
Surtout ne plus rien dire, ne plus jamais crier
Fatigué des discours, des paroles sacrées

Fatigué, fatigué
Fatigué de sourire, fatigué de pleurer
Fatigué de chercher quelques traces d'amour
Dans l'océan de boue où sombre la pensée
Fatigué, fatigué

lundi 28 février 2011

De quel droit? / By what right?

De quel droit peut-on empêcher quelqu'un de se déplacer librement à travers le monde? De quel droit peut-on interdire à un être humain de faire sa vie où il l'a choisit? De quel droit peut-on expulser un homme qui a su s'intégrer dans un pays, apprendre la langue, la culture, trouver un boulot et qui ne demande rien d'autre en retour que de pouvoir vivre librement dans ce pays, continuer de construire sa vie?
Pourquoi doit-on porter impérativement une étiquette disant: "je suis de tel pays"?
Pourquoi n'y a-t-il pas un statut de "citoyen du monde"?
Abolir toutes ces notions de pays, de patrie ou de nation, tous ces regroupements communautaires qui sont la cause de tant de guerres et de misère dans le monde.
La vie serait tellement plus simple et le monde meilleur...

By what right do you prevent someone from moving freely around the world?
By what right can we deny a human living in the place he chose?
By what right can we expel a man who as became part of a country, learnt language, culture, found a job and asks nothing in return than being able to live freely in this country and continue to build his life?
Why should we wear a label saying: "I'm from this country"?
Why is there not a status of "world citizen"?
Abolish all these notions of country, homeland or nation, all these community groups that are causing so many wars and so much misery in the world.
Life would be so much simpler and the world better...

La petite vague qui avait le mal de mer...

Il était une fois une petite vague, perdue au milieu de l'océan, Une petite vague de rien du tout, quelques centimètres de haut, à peine plus large; Une petite vague insignifiante et anonyme, ressemblant comme une goutte d'eau aux millions de petites vagues voyageant sur les mers depuis des millions d'années, aux grés des vents et des marées. Mais, vous vous en doutez, si je vous raconte ici son histoire, c'est qu'elle était différente de ses petites soeurs; Pas physiquement non, mais dans son petit coeur de petite vague, cette petite vague avait bien du vague à l'âme.

Son papa et sa maman étaient deux grosses vagues, énormes et rugissantes, deux magnifiques déférlantes qui s'étaient croisées une nuit de tempête, L'abandonnant aussitôt née à son destin de vaguelette orpheline et désemparée. Son père avait été plus tard emporté dans un ouragan, s'était accroché à un cyclone, et dans un tonnerre d'écume et de vents, était parti ravager les terres les plus proches, d'où il n'était jamais revenu. Sa mère, poussée par un vent du nord, connut une fin toute aussi aventureuse, mais bien plus sympathique. Les courants marins la portèrent jusqu'aux côtes d'un pays si chaud qu'elle s'évapora, monta au ciel en millions de gouttes d'eau. Et, apres avoir voyagé dans un gros nuage lourd, retomba en pluie sur des terres arides, où, la vie, absente par manque d'eau, revint bientôt.

Depuis des siècles qu'elle ondoyait à la surface de l'eau avec pour seule compagnie l'écume et le vent, avec pour seul horizon l'horizon, pour seul spectacle celui du jour se levant et du soleil couchant, La petite vague s'ennuyait à mourir et ne supportait plus de vivre au milieu de l'océan. Bref, la petite vague avait le mal de mer.

Elle avait bien eu parfois des années auparavant la visite de quelques baleines venues percer la surface de l'eau, dans une grand geyser d'écumes et des milliards de gouttes d'eau s'éparpillant dans le ciel comme une pluie de diamants. Mais les baleines chassées par les hommes avaient bientôt disparus elles aussi. Sa vie s'écoulait monotone.

Au fil des jours de calme plat et des nuits de tempête, la petite vague attendait vaguement sans trop y croire un miracle météorologique qui l'emporterait vers d'autres cieux. Elle redoutait par dessus tout ces nuits de pleine lune, où l'océan devient lisse comme un miroir, où même le vent ne chante plus, où les vagues, petites et grosses, s'applatissent jusqu'à se confondre en une immense étendue d'eau infinie, immobile et sans vie.

Elle n'aimait pas non plus la houle qui la faisait rouler, craignait les ouragans qui la malmenait, et se méfiait des mers démontées ou hachées, qui risquaient de la séparer de ses amies, les petites vagues insouciantes qui l'accompagnaient, insensibles, elles, au vague à l'âme et au mal de mer.

La petite vague n'avait jamais vu un bateau, la petite vague n'avait jamais vu un baigneur, ni le moindre pédalo, jamais vu le bord de l'eau. La petite vague en avait par dessus la crête de passer sa vie à faire des vagues. La petite vague écumait de rage, de n'avoir jamais vu la plage. Elle rêvait qu'un vent malin viendrait un jour la conduire sur la sable doré d'une plage ensoleillée. Ah... enfin pouvoir rouler, chanter, rebondir et me briser sur les galets, se jeter à l'eau, venir chatouiller les doigts de pieds des enfants, entendre leurs cris à mon approche. Aller, venir, descendre et remonter, m'éparpiller au milieux des coquillages, des algues et des petits poissons argentés. Me reformer en grondant pour de rire, en faisant semblant d'attaquer, et repartir en emportant un ballon oublié et puis, le ramener dans un tourbillon de mousse et d'eau salée.

La petite vague pensait aux vacances qu'elle ne connaitrait jamais, lorsqu'une grosse vague, à quelques brasses d'elle cria: "Terre à l'horizon". La petite vague n'en crut pas ses oreilles. Elle se précipita vers sa grande soeur, se hissa sur son dos, et distingua vaguement à l'horizon la ligne sombre d'une terre inconnue. Elle recommença l'opération une deuxième fois, puis une troisième. A chaque fois un élément nouveau lui apparu, une ville, un port, une plage.

Les courants maintenant la tirait vers la terre, la charriait comme un fétu de paille poussé par le vent. Elle sentit bientôt son eau se réchauffer et l'air marin se charger des odeurs de la terre. Pour la première fois de sa vie, la petite vague respirait le parfums des forêts, des villes et des campagnes, des animaux et des hommes.

Elle en fut d'abord émerveillée; puis l'émerveillement fit place à l'étonnement; enfin à la déception. Les odeurs nauséabondes de gaz carbonique qu'elle decouvrait lui rappelait étrangement celle des nappes de pétroles qu'elle avait parfois croisées dans sa longue vie de petite vague au milieu de l'océan. Et comme elle pensait à cela, déterminée malgré tout à atteindre cette plage dont elle rêvait depuis si longtemps, elle rencontra une de ces nappes de pétrole, dérivant au fil de l'eau, au gré des courants et s'y englua. Elle réussit à s'en echapper après bien des efforts, aidée par un courant ami qui l'emmena bientôt presqu'au bord de la plage. Des enfants s'y amusaient; des adultes allongés, immobiles semblaient y dormir, insouciants du soleil qui leur brulait la peau. Des chiens couraient, des mères criaient après leur enfants, des papas après mamans. Des adolescents faisaient hurler leurs transistors, et les baraques à frites enfumaient le tout d'une odeur d'huile chaude qui se mêlait a celle dont les corps étaient enduits.

La petite vague ralentit son avance. Elle rencontra bientôt une eau saumâtre, mais personne ne lui dit qu'il s'agissait des égouts de la ville qui se déversait là. Elle croisa quelques bouteilles en plastique, des sacs poubelle, des detritus de toutes sortes, fut presque coupée en deux par un gros monsieur rougeot hissé sur une planche à voile, avant de s'échouer enfin au bout de son voyage au bout de son rêve, sur le sable grisâtre de la plage, au milieu des tessons de bouteilles des capsules de bières, des châteaux écroulés des enfants agités.

Jamais le vague à l'âme de la petite vague n'avait été si grand. Elle ne s'attarda guère sous les pieds palmés. Quelques aller-retour à brasser les ordures, et elle s'enfuit dans le sillage d'un bateau à moteur qui frolait les baigneurs, rejoindre le grand large qu'elle regrettait dejà d'avoir quitté. Alors qu'elle longeait la côte, suivie de près par quelques amies vaguelettes, aussi déçues qu'elle par la fréquentation des humains, elle entendit, venant de la terre, des petits cris stridents, à peine perceptibles, presque des sifflements.

Ils n'avaient rien de commun avec les cris des enfants braillards de la plage. La petite vague avait déja entendu ces cris quelques années auparavant, peut être quelques siècles, un jour que les dauphins étaient venus la froler, courir sous elle, jouant dans son écume, brisant sa crête de leurs ailerons pointus. Comment les cris d'un dauphin pouvaient ils venir de terre ?

La petite vague se dirigea de nouveau vers la côte, guidée par les sifflements comme un navire perdu dans la nuit, et guidée par la lueur du phare. Derrière une digue, se dressaient les hauts murs d'un marinland.

La petite vague ignorait qu'on enfermait des orques et des dauphins dans des bassins pour le plaisir des petits terriens. Mais, il ne fut pas necessaire de lui faire un dessin; elle compris vite que les créatures marines étaient prisonnières ici. A l'instant où, provenant distinctement de derrière ces murs, les sifflements reprirent, elle vit bondir en l'air un magnifique dauphin gris argenté, qui, après avoir semblé s'immobiliser une fraction de secondes dans le ciel, retomba dans un grand SPLASH dans son bassin prison. Un tonnere d'applaudissements accompagna la pirouette.

La petite vague n'avait pas rêvé. Le dauphin, dans son bond majestueux, avait tourné la tête vers la mer, et son regard triste avait croisé le sien. Ce regard avait lancé un SOS, avait jeté une bouteille à la mer avec comme message: "Vient me délivrer".

La petite vague, qui n'aimait pourtant pas faire de vagues, décida aussitôt qu'il fallait agir. Elle commenca par alerter toutes les petits vagues qui voguaient autour d'elle, en leur recommandant d'alerter à leur tour toutes les vagues des alentours, jusqu'au fin fond de l'ocean.

Bientôt de grosses vagues arrivèrent, guidées par la rumeur qui s'emplifiait en se colportant de vague en vague, selon laquelle une toute petite vague de rien du tout voulait attaquer la côte, pour délivrer un dauphin prisonnier de la terre. L'histoire fit grand bruit, le vent la fit voyager de port en port, et devant l'importance de la tâche à accomplir, devint bourraqque, vent de folie, vent de tempête.

Le soir venu, l'océan entier était en furie. Des vagues hautes comme des maisons étaient venues prêter main forte à la petite vague, qui en oublia du coup son vague à l'âme, son mal de mer. Les vents, les courants et les vagues se jetèrent alors sur la côte, et cette nuit fut une nuit de tempête comme aucune nuit, aucune mer n'en connurent jamais.

Les hommes se cachèrent dans leur maison, volets fermés; les bateaux de pêcheurs rentrèrent bien vite au port, où, malgré l'abris des digues et des jetées, leurs amarres furent malmenées. Mais le plus fort de l'assaut du vent et de l'eau fut contre les murs du marinland.

Des déferlantes vinrent s'y briser dix fois, cent fois. Des murs d'eau salée poussés par des vents furieux et des courants déchaînés, vinrent en lézarder les fondations, en briser le fait, jusqu'au moment où, dans un grand fracas, les murs des bassins cédèrent sous ces coups de boutoir.

Le reflux d'une vague gigantesque entraina avec lui les murs en miettes. La vague suivante emporta avec elle dauphins, orques, otaries et autres morses, tous ces mammifères marins désormais libres de regagner leur élément naturel, l'océan immense, la liberté.

Presqu'aussitôt, le vent tomba et la mer se calma. La tempête avait duré quelques heures, et n'avait finalement fait d'autres ravages, que sur les murs de cette prison désormais vide. La petite vague repartie au large, avec ses grandes soeurs qui bientôt se calmèrent, s'arrondirent, puis s'applatirent jusqu'à ne plus devenir qu'un léger clapoti à la surface de l'eau. Les dauphins s'éloignèrent aussi de la terre, et disparurent à l'horizon, d'où ils ne revinrent jamais.

Si un jour, en mer, tu vois passer un banc de dauphins, comme il arrive souvent qu'ils viennent, peu rancuniers envers les hommes, jouer le long de l'étrave des navires, Regarde bien derrière eux, dans leur sillage. Tu verras toujours une petite vague, qui les accompagne; Une petite vague insouciante et joyeuse; Une petite vague amoureuse des animaux libres dans l'océan. Une petite vague qui n'a plus de vague à l'âme, Et plus de mal de mer...

(Renaud Séchan)

Merci Sébastien de m'avoir fait découvrir cette histoire.
Si seulement la petite vague pouvait casser les murs de tous les marinelands du monde...

dimanche 27 février 2011

Encore une belle journée...

Hier fut une belle journée pour les océans, la saison de chasse au dauphin est officiellement terminée au Japon, avec presque un mois d'avance par rapport à d'habitude...
La demande en viande de dauphin est de moins en moins importante en raison de la communication toujours plus forte sur sa toxicité. Beaucoup de viande de dauphin est vendue sous le label "viande de baleine" pour ne pas faire peur aux consommateurs mais comme la demande en viande de baleine se réduit énormément aussi on peut supposer que tous les efforts faits pour la protection des baleines à aussi une influence sur la sauvegarde des dauphins.
En toute logique, s'il n'y a plus de clients, il n'y a plus de raison de chasser ces animaux.
Comme dit Coluche dans l'un de ses sketches:"quand on pense qu'il suffirait que les gens n'en achètent plus pour que ça ne se vende pas"... Pas con!
Cependant, l'aspect le plus rentable de cette activité est la capture et la vente de dauphins pour les parcs aquatiques. Il parait relativement évident de faire comprendre aux gens, études scientifiques à l'appui, qu'il ne faut pas consommer de viande de dauphin en raison de sa toxicité mais pour leur faire comprendre de ne plus fréquenter les parcs zoologiques qui exploitent des animaux en captivité cela parait bien moins évident...
Il en va de la responsabilité de chacun de s'informer sur ces pratiques, d'informer un maximum de personnes autour de soit et de bien réfléchir à la conséquence que peuvent avoir certains de nos gestes, si banals soient-ils, comme par exemple emmener ses enfants dans un zoo. En achetant un ticket dans ce genre d'endroits vous encouragez cette industrie et contribuez à l'emprisonnement d'animaux sauvages.
J'ai eu la chance de pouvoir observer de nombreux animaux sauvages dans leur milieu naturel et je peux vous dire que je ne supporte plus l'idée de voir des ours polaires au zoo de la Palmyre ou des lions ou autres kangourous dans les parcs zoologiques français.
Quant aux dauphins, ils sont faits pour vivre dans la mer, venir surfer dans la vague d'étrave des bateaux et non pas faire des sauts dans une piscine en béton devant des centaines de gens inconscients du drame qui se déroule sous leurs yeux...

vendredi 18 février 2011

Victoire dans le sud

Today is a great day!
Les japonais ont annoncé officiellement qu'ils abandonnaient pour cette année leur campagne de chasse à la baleine. La pression permanente des navires de Sea Shepherd a finit par les faire plier. "Trop dangereux pour leurs équipages" disent les officiels japonais! En tous cas les grandes gagnantes dans l'histoire sont les baleines qui peuvent continuer leur petite vie tranquille!!!
On espère maintenant que cette année fut la dernière et que les harponneurs japonais ne reviendront pas trainer dans le coin l'année prochaine. Dans tous les cas les navires de Sea Shepherd seront là pour les accueillir encore une fois!
Selon les estimations, les chasseurs japonais ont pu cette année, dans le meilleur des cas (pour eux) ne réaliser que 10% de leur objectif. Autant dire que le bilan financier de cette saison est catastrophique ce qui pourrait bien les dissuader de revenir la saison prochaine.
Une bataille de gagnée mais pas la guerre...
D'autres combats comme celui-ci se doivent d'être menés avec, espérons le, le même succès.
Ainsi, des dizaines de dauphins sont tués ou tout du moins capturés quasi quotidiennement à Taiji au Japon en ce moment même. La raison pseudo-culturelle invoquée cache en réalité un gros business de vente de dauphins aux zoos et parcs aquatiques dans le monde entier. Chaque dauphin peu se vendre entre 100 000 et 150 000$. En vous rendant dans ce genre de prisons pour animaux sauvages VOUS encouragez cette pratique. Les animaux sauvages, sauf cas particulier comme lorsqu'il s'agit d'espèces menacées, sont faits pour vivre en liberté. Les dauphins qui sont massacrés sont vendus pour leur viande qui est reconnue hautement toxique par toutes les études scientifiques et donc impropre à la consommation.
Si comme moi vous voulez vous réjouir en apprenant des bonnes nouvelles comme celle d'aujourd'hui alors informez-vous et informez les gens autour de vous... Vous avez une liste de sites web sur la gauche qui contiennent toutes les informations nécessaires...
Merci pour les océans

mercredi 16 février 2011

Wooden Boat Festival

Voici quelques photos de ce weekend...
Bon Festival, plein de monde, bonne ambiance, bons contacts...

dimanche 6 février 2011

1 an en Tasmanie

Voilà maintenant 1 an que je suis arrivé en Tasmanie. Je ne me lasse pas de la beauté des paysages et de la douceur de vivre ici.
Le weekend prochain se déroule le "Wooden Boat Festival" à Hobart. J'y passerais les 4 jours sur le stand du centre de formation où j'ai construit mon petit canot au mois de Septembre. Ils manquent de volontaires pour animer le stand donc je me suis proposé. Cà va me changer les idées et je vais refaire un peu de "beau travail" avec des bouts de bois!

Je vous laisse sur une phrase de Martin Luther King Jr que je viens de découvrir...
“Never, never be afraid to do what’s right, especially if the well-being of a person or animal is at stake. Society’s punishments are small compared to the wounds we inflict on our soul when we look the other way.”

vendredi 4 février 2011

Videos

Voici quelques videos de 4x4 et des vacances de Decembre, je me suis finalement decide a faire le montage...
Enjoy





mardi 25 janvier 2011

Weekend à Melbourne

Coucou tout le monde!
Bon je sais les nouvelles se font rares mais je dois dire que suis pas mal occupé ces derniers temps. Beaucoup de recherches et de lectures qui font que je ne prends plus trop le temps d'écrire. En même temps je pense à réorganiser le blog (vous avez pu constater déjà quelques modifs) mais cela demande encore un peu de travail.
En ce qui concerne le boulot tout va bien, les choses continuent d'avancer doucement dans l'immeuble... J'ai pris un peu de grade puisque je me retrouve responsable de l'approvisionnement et de l'outillage et je doit "superviser" un autre gars que l'on a embauché. Etant donné que j'étais le seul à me battre pour un semblant d'organisation afin d'économiser du temps et de l'argent alors que tout le monde s'en fou (y compris mon boss) j'ai décidé de changer de tactique. C'est un peu con d'essayer de faire économiser de l'argent à quelqu'un qui visiblement aime bien le gaspiller!
Autant garder son énergie pour des combats qui valent la peine et qui ne sont pas perdus d'avance.

Le weekend dernier c'était mon petit weekend en amoureux à Melbourne et c'était drôlement chouette dis-donc!
Resto français, ballade, shopping et... Open d'Australie! Pour la petite histoire j'ai eu l'idée d'offrir à ma chérie pour Noël des places pour L'Open d'Australie et il se trouve que... elle a eu la même idée! Pas pour le même jour donc qu'à cela ne tienne, on y est allés deux fois!
Donc samedi soir HiSense arena avec en premier match Marcos Baghdatis vs Jurgen Melzer. Beau match jusqu'à ce que Baghdatis abandonne! Et en deuxième match la grosse partie de rigolade avec le "match des légende" ou plutôt le match des retraités avec un Henri Leconte qui a assuré le spectacle! Good Fun!
Et dimanche Rod Laver arena avec la russe qui n'arrête pas de crier dès qu'elle touche une balle pour finalement se faire battre (Maria Sharapova vs Andrea Petkovic) et ensuite Andy Roddick et ses services à 219km/h mais qui s'est fait battre par le suisse Stanislas Wawrinka.
C'est sympa de voir ce genre d'évènements en "direct", surtout que dans les deux cas nous étions super bien placés.
Les fromages de biquette achetés à Victoria Market ont eu un peu chaud dans le sac à dos mais sont finalement arrivés jusqu'à Hobart pour garnir les galettes de ce soir!
Maintenant c'est reparti pour une petite semaine de boulot et il est grand temps d'aller se coucher parce que demain y'a école!
See you soon

samedi 15 janvier 2011

Taiji Dolphin Slaughter January 13th, 2011



Voila ce qu'il se passe presque tous les jours à Taiji au Japon pendant le saison de la pêche au dauphin...
Si vous voulez en savoir plus sur le sujet je vous encourage à vous procurer et à regarder le film "The Cove". C'est extrêmement intéressant, mais certaines images sont insoutenables, et pourtant c'est la réalité.

Chaque année les pêcheurs japonais tuent environ 23 000 dauphins... non ce n'est pas une faute de frappe, vingt trois mille dauphins. Ceux qui ne sont pas tués dans d'atroces souffrances sont capturés puis vendus environ 150 000$ chacun dans les zoo et parcs aquatiques du monde entier.

Sous prétexte de "recherche scientifique" les japonais prévoient de tuer environ 1000 baleines chaque année, grâce à l'action de sociétés de conservation des animaux comme Sea Shepherd ils n'ont a priori pour l'instant, cette année, pas tué une seule baleine depuis le début de la saison il y a deux semaines.
Malheureusement en ce qui concerne les dauphins Seashepherd ne peut intervenir puisque dans ce cas, contrairement à ce qui se passe avec les baleines, les japonais ne violent pas la loi.
Le seul moyen d'action... c'est nous! Diffusez largement ces images, parlez-en autour de vous, le but est de toucher un maximum de personnes, rendre ces massacres publiques pour mettre un maximum de pression sur le gouvernement japonais pour que cesse ces atrocités.
Après cela ne tient qu'à vous... En ce qui me concerne c'est impossible d'oublier et de continuer comme avant après avoir vu ces images....

mardi 4 janvier 2011

1 an... ou presque / It almost make one

Eh ben comme qui dirait on a presque fait un tour!
4 Janvier 2010, direction Sydney via Bejing... Les derniers au revoir, Roissy Charles de Gaulle, avion en retard, 25h de vol...
1 an sans voir la famille, les amis... 1 an d'anglais 1 an de découvertes et de rencontres, beaucoup de travail aussi, de beaux projets réalisés, des nouvelles connaissances, une bonne dose de lectures et de reflexions, des idées qui font leur chemin tout doucement enfin pas trop mal quoi!
Bon je ferais bien une petite virée au pays pour faire coucou mais au prix du billet... Et puis si jamais je me fais virer de chez les australiens dans un an autant en profiter tant que je suis là!
Ne me demandez pas mes projets pour 2011 pour l'instant c'est le bazar dans la caboche alors on verra plus tard!
Alors a bientôt pour ceux qui ont pour projet de me rendre une petite visite et pour les autres eh bien.... a dans quelques temps!

Well, as they say it almost makes one!
January 4, 2010, towards Sydney via Beijing ... The last goodbye, Roissy Charles de Gaulle aircraft delayed, 25h flight ...
1 year without seeing family, friends ... 1 year English 1 year of discoveries and encounters, a lot of work too, beautiful projects, new skills, a good dose of readings and reflections, ideas that make their way slowly,so not too bad!
Well I'd be happy to come back in France to say hello but seeing the price of the ticket ... And in case I'm fired next year from Australia I'd better enjoy it while I'm there!
Do not ask me my plans for 2011 cause it's a bit of a mess in my head so we'll see later!
So soon for those who are planning to visit me and others well .... see you later!