" A l'ulcère du monde, il y a une grande cause générale. Vous l'avez nommée: c'est l'asservissement au passé, le préjugé séculaire, qui empêche de tout refaire proprement, selon la raison et la morale. L'esprit de tradition infecte l'humanité" (Henri Barbusse)

dimanche 27 juin 2010

Snowy Tasmanie!

Au programme de la journée : randonnée au Mt Field National Park (où je suis déjà allé une fois) mais cette fois çi dans la neige! J'ai ajouté les photos à celles de la randonnée précédente:


lundi 21 juin 2010

La solitude

Retrouvez cet article dans le "Philocoin"

En voilà un mot qui fait peur, n’est-ce pas ? Mais d’abord qu’est-ce que la solitude et pourquoi en avoir peur.

D’après le dictionnaire la solitude est le fait d’être sans relations, sans amis, sans parents. Disons que de manière générale on se sent seul à partir du moment où nous ne sommes pas en interaction avec autrui. Même si l’on a des amis et des parents on peut se retrouver seul à des moments et en souffrir. Car généralement la solitude est associée à la souffrance. Beaucoup de gens en ont peur et la fuit par divers moyens. Mais faut-il vraiment en avoir peur ? Est-ce qu’il n’est pas important de savoir « être seul » et d’en tirer les bénéfices ? Je ne parle pas de s’isoler du reste du monde mais je pense qu’il est au moins aussi important de savoir être seul que d’être en « interaction » avec les autres.
Même si dans notre société il est de bon ton d’avoir de nombreux « amis » comme on accumule les « amis » sur Facebook (d’ailleurs le mot « connaissance » se serait beaucoup plus juste), le fait d’avoir une « vie sociale » ultra développée n’est pas nécessairement synonyme d’équilibre sur le plan personnel. Je pense d’ailleurs que bien souvent, ce besoin d’être entouré à tout moment est synonyme d’un certain mal-être. Comme une besoin de combler un manque.
Le besoin ultime est finalement de se sentir reconnu par son entourage, se sentir aimé, représenter quelque chose pour quelqu’un, c’est bien ce que tout le monde cherche. Avec un peu d’honnêteté nous sommes bien obligés de le reconnaitre. Même si cela relève de l’inconscient on a tous au fond de nous même le besoin d’être reconnu pour ce que l’on est ou pour ce que l’on fait. Alors on se crée une image, on se montre tel que l’on a envie que les autres nous voient. Toute cette mascarade uniquement pour plaire, pour se mettre en valeur, pour se donner toutes les chances d’être aimé et apprécié et ainsi ne pas se retrouver seul.
Qui n’a jamais menti ou tout du moins enjolivé les choses pour paraître mieux.
Bien souvent lorsque l’on est seul on cherche à s’occuper, écouter de la musique, lire, surfer sur internet, etc… Mais avez-vous déjà essayé d’être vraiment seul ? Je veux dire par là sans aucune distraction, juste seul avec vous-même. Eh bien là même le cerveau s’y met ! Il va commencer à cogiter, inventer des histoires, chantonner. C’est la peur du silence, comme si le silence était synonyme d’absence de vie, de mort. C’est un peu çà finalement, la peur de la solitude, c’est la peur de la mort puisque l’image de la mort c’est en quelque sorte la solitude ultime. Comme on dit on meurt seul. Combien de couples restent ensembles passé un certain âge tout simplement par peur de se retrouver seul en arrivant à la fin de leur vie. Combien de personnes se retiennent, ne disent rien, acceptent une situation dans laquelle ils sont mal à l’aise uniquement par peur de la solitude.
Par peur de la solitude on se rattache à un groupe. On s’identifie à un groupe de personnes afin de s’oublier. A l’échelle de sa région on va s’engager dans une association par exemple, à l’échelle du pays on va s’identifier à une ville ou plus largement à une région et à l’échelle mondiale on se raccroche à l’entité « pays ». C’est très amusant à constater dès que l’on voyage. Les rencontres entre français sont toujours très fraternelles, on est du même pays ! Ces mêmes français qui dans leur pays s’opposeraient peut être ou tout du moins s’ignoreraient parce qu’ils ne sont pas de la même région, de la même ville, du même quartier ou même pire encore pas du même rang social ! C’est l’exemple même de l’hypocrisie dans la relation. Ca me rassure de savoir que je ne suis pas le seul français ici, je me sens moins seul, alors je suis sympa avec toi. Par contre une fois rentré au pays qu’en est-il ?
Mais c’est peut être lorsque l’on est capable d’être seul, capable d’accepter la solitude, de la comprendre que l’on en tire tous les bénéfices. Et le premier de ces bénéfices est probablement d’être capable d’avoir des relations « vraies » avec les autres. Je veux dire par là que si l’on a peur de la solitude il va apparaître un sentiment de dépendance dans nos relations aux autres. Par peur de la solitude on va tout faire pour garder nos « relations ». Où est donc la vraie valeur de nos sentiments dans ce cas. C’est finalement avec une personne que l’on n’a pas peur de perdre que l’on est le plus sincère. N’est-ce pas avec les personnes que l’on n’aime pas que nous sommes les plus francs.
S’il n’y a plus la peur de la solitude, il n’y a plus la peur de perdre des amis ou des proches, donc plus de dépendance, plus de jalousie.
Si l’on arrive à ce stade, à apprécier les personnes pour ce qu’elles sont et non pour ce qu’elles nous apportent, alors peut être que dans ce cas la relation est saine et réellement valable ; cette relation c’est ce que certains penseurs appellent l’AMOUR.
A ne pas confondre avec ce que l’on appelle communément l’amour dans de nombreux couples et qui se résume à une dépendance mutuelle. J’ai besoin de toi pour ne pas me sentir seul(e) et toi aussi. Alors on s’arrange, on compose, on fait des concessions.
En résumé moins on a peur de la solitude et plus on a de chances d’avoir de « vraies » relations, sincères, profondes et durables. C’est logique non ?

Coucou

15 jours sans donner de nouvelles c'est pas sérieux çà! Désolé mais je mets à profit le temps que je passais jusqu'à présent à rédiger mon blog pour d'autres activités. Entre autre l'apprentissage de la musique et de nombreuses recherches sur la fiscalité australienne, la création d'entreprise avec les différents statuts, les conditions d'immigration etc... On sait jamais, çà pourra peut être servir un jour.
En ce qui concerne le boulot çà se passe pas mal, je me suis fait plaisir en début de semaine en fabriquant un banc en bois à partir d'un plateau massif. Ponçage du plateau pour faire ressortir les veines du bois, réalisation des pieds avec tenons et mortaises tout au ciseau à bois, sculpture des arrêtes vives au couteau pour donner un style plus ancien et finition avec une huile 100% naturelle à base d'essence de pin et d'eucalyptus (çà sent trop bon en plus!). Beautiful! Bon par contre la semaine à finit en fiasco avec la réalisation d'une marche en béton... J'ai déjà vu du travail mal fait mais là on bat les records. Bravo chef, la prochaine fois tu nous dis exactement ce que tu veux et on s'arrangera pour le faire bien. C'est mieux de faire le coffrage et de repérer le niveau avant de commencer à couler le béton... Et puis quand je te dis de pas mettre trop d'eau dans le béton c'est pas une blague, enfin çà sera plus facile à casser quand il faudra tout refaire... bientôt!
Samedi ballade et shopping, dimanche randonnée et c'est reparti pour une semaine! J'ai de plus en plus hâte d'être au mois de Septembre pour commencer ma formation...
Grosse déception lundi soir au cinéma, le nouveau Robin Hood est lamentable! Fucking big american moovie. Il est où l'Esprit de Robin des bois? C'est quoi cette version? Sans parler de Russel Crowe qui est incompréhensible (ce qui me rassure c'est que même les australiens ont du mal à comprendre!). Heureusement je me suis rattrapé le lendemain avec un film français (Mlle Chambon) qui malgré une histoire un peu trop classique est très agréable grâce à l'excellent jeu des acteurs (V.Lindon et S.Kiberlain).
Sur ce, bonne semaine à tous.
(P.S) Nouvelles paroles de chanson dispo ici

samedi 5 juin 2010

Que faire par temps de pluie?

Encore une bonne semaine de boulot, les travaux avancent et j'occupe actuellement mes journées à fabriquer des caissons en bois au dessus de chaque fenêtre pour y accrocher des rideaux. La plupart des fenêtres sont droites ce qui ne pose pas de problème particulier. Par contre celles des salons sont en arc de cercle ce qui met un peu de piment dans l'affaire! J'ai mis en ligne quelques photos pour vous montrer à quoi çà ressemble.
Sinon c'est un weekend pluvieux qui s'annonce encore... Il ne manque plus que le cidre et les galettes et on se croîrait en Bretagne avec ce petit crachin!

mardi 1 juin 2010

Nouvelle rubrique

Nouvelle rubrique sur le site intitulée "paroles que j'aime". Pour reprendre les paroles de chansons que j'aime et que j'ai pu vous faire déjà partager à travers le blog. Trois nouvelles sont disponibles : deux de Francis Cabrel ( "L'arbre va tomber" et "Assis sur le rebord du monde") et une de Raymond Lévesque, reprise par Les Enfoirés en 2003 intitulée "Quand les hommes vivront d'amour" et qui vient compléter le dernier extrait de livre que je vous ai fait partager sur ce blog.

Et puis pour ceux qui comprennent à peu près l'anglais voici une histoire drôle (ou pas) que j'ai reçue par mail:


A female CNN journalist heard about a very old Jewish man who had been going to the Western Wall to pray, twice a day, every day, for a long, long time.
So she went to check it out. She went to the Western Wall and there he was, walking slowly up to the holy site.
She watched him pray and after about 45 minutes, when he turned to leave, using a cane and moving very slowly, she approached him for an interview.
“Pardon me, sir, I”m Rebecca Smith from CNN. What’s your name?
“Morris Fishbien” he replied.
“Sir, how long have you been coming to the Western Wall and praying?”
“For about 60 years.”
“60 years! That’s amazing! What do you pray for?”
“I pray for peace between the Christians, Jews and the Muslims.”
“I pray for all the wars and all the hatred to stop.”
“I pray for all our children to grow up safely as responsible adults, and to love their fellow man.”
“How do you feel after doing this for 60 years?”
“I feel like I’m talking to a wall."