" A l'ulcère du monde, il y a une grande cause générale. Vous l'avez nommée: c'est l'asservissement au passé, le préjugé séculaire, qui empêche de tout refaire proprement, selon la raison et la morale. L'esprit de tradition infecte l'humanité" (Henri Barbusse)

mercredi 18 mai 2011

A propos des tanneries qui transforment les peaux de phoques en Namibie…


Les tanneries en Namibie se situent autour de Windhoek, Okahandja et Swakopmund, une autre est prévue à Ondangwa.

Le traitement des peaux d’animaux pour la production de cuir génère des déchets organiques qui peuvent présenter un risque pour la santé lorsqu’ils se putréfient.
De plus, des produits chimiques potentiellement plus dangereux sont utilisés dans le processus de tannerie.
Les acides corrosifs utilisés peuvent fuir accidentellement sur le site de traitement ou durant leur transport. Certains fongicides qui sont utilisés sont très toxiques pour les organismes aquatiques tandis que les déchets riches en protéines, ammoniac et nitrates peuvent conduire à la prolifération d’algues qui appauvrissent le niveau d’oxygène des sources d’eau locale tuant ainsi d’autres formes de vie aquatique. Certains sels de chrome sont hautement toxiques et peuvent tuer les invertébrés aquatiques, les poissons et les grenouilles s’ils contaminent les points d’eau. Leur toxicité dépend de leur composition chimique qui dépend elle-même des conditions durant lesquelles le percolât s’est échappé (liquide résiduel issu du processus de tannerie).

Idéalement ces résidus dangereux ne devraient pas pouvoir être déversés ou fuir dans les point d’eau locaux, sur le sol ou en sous terrain. Réseau d’eaux usées, basins de traitement et d’évaporation équipent normalement les tanneries pour contenir les effluents et les empêcher de polluer les sources d’eau locales.
Le stockage final des déchets devrait se faire dans des compartiments totalement étanches placés dans des tranchées équipées de collecteurs de percolât et de détecteurs de fuites.

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