A la demande générale… de DO !!!

Tout d’abord merci sœurette de me poser des questions afin que j’aie des idées pour alimenter mon blog. Désolé pour les fautes dans les textes, le correcteur d’orthographe et de grammaire de Word n’est vraiment pas à la hauteur !

Malgré un régime alimentaire excluant la moindre trace de saucisson ou de pâté, la santé va bien ! Heureusement ici, les tablettes de chocolat-orange sont en vente libre ! Ouf, je suis sauvé !
En ce qui concerne le moral, pas de problème pour l’instant. Je rencontre pas mal de monde, surtout des français, mais des quatre coins du pays. Si chacun a des aspirations différentes force est de constater que le dénominateur commun est l’envie de découvrir autre chose, vivre une aventure. Pour certains, ce voyage est une sorte de « pause » avant d’entrer dans la vie active, pour d’autres, un peu plus âgés, cela correspond plus à un nouveau départ. Après avoir eu une première expérience professionnelle non concluante ils veulent découvrir de nouveaux horizons, prendre le temps de vivre, de réfléchir et pourquoi pas trouver leur voie.
Je me situerais donc plutôt dans cette deuxième catégorie.
Par contre le gros point noir c’est que je crois que beaucoup sont venus avec des rêves pleins la tête dans l’espoir de trouver le bonheur ici mais face à la réalité de la vie, je crois que beaucoup sont déçus même s’ils ne veulent pas l’admettre. Encore une fois merci aux « marchands de rêve » qui vous font croire que l’Australie est un paradis sur Terre.
En ce qui me concerne, plus, ou tout du moins autant que le voyage en lui-même, c’est surtout la démarche que je trouve passionnante. C’est vrai que j’espérais peut être pouvoir trouver plus facilement un job mais je n’en suis qu’au début de mon voyage, j’ai quelques réserves et quelques plans pour tenir au moins plusieurs mois. Si vraiment je n’arrive pas à trouver de quoi remplir les caisses je serais contraint de rentrer plus tôt mais c’est une solution que j’avais envisagée donc pas de déception de ce côté-là.
Au bout de 10 jours la solitude ne se fait absolument pas sentir. De toute façon ce n’est pas quelque chose qui me dérange dans la mesure où je suis quand même plutôt solitaire à la base. Et puis je suis persuadé que c’est important d’être capable de vivre seul de manière volontaire, la douleur est ainsi moins grande en cas de solitude « forcée » ou « accidentelle ». Attention, je ne suis pas non plus insociable, je ne fuis pas la compagnie des autres, sinon je ne serais pas venu ici !!
Bon il est 3h du mat, sur ces bonnes paroles je vais me coucher…

Bonne nuit les petits !