" A l'ulcère du monde, il y a une grande cause générale. Vous l'avez nommée: c'est l'asservissement au passé, le préjugé séculaire, qui empêche de tout refaire proprement, selon la raison et la morale. L'esprit de tradition infecte l'humanité" (Henri Barbusse)

jeudi 9 septembre 2010

On avance, on avance, on avance, c'est une évidence...

Les deux pièces (intérieure et extérieure) de l'étrave sont à la forme et assemblées. La quille est assemblée également.
Demain on fixe ensemble la quille, l'étrave et le tableau arrière sur le banc de montage. Et si tout va bien on commence a installer les couples qui nous serviront de moule pour poser les clins.
Vous verrez en plus dans les photos d'aujourd'hui une image du bateau qui est actuellement en construction au chantier. C'est une vedette a moteur réalisée pour un chef Japonais qui tient plusieurs restaurants en Australie.
Comme notre petit canot elle est réalisée presque intégralement en "Huon Pine". C'est une espèce de Pin que l'on trouve uniquement en Tasmanie. Cette espèce d'arbre étant actuellement menacée il n'y en a plus de coupé aujourd'hui. Cela explique son coût très élevé. On fabrique donc avec du bois qui a été coupé il y a plusieurs années a partir d'arbre vieux d'environ 200 ans!

J'ai regarde l'autre soir le film "Adieu Cuba" qui parle de la  révolution "cubaine" et de l'arrivée au pouvoir de Gevara. Very interesting... Et le meilleur moyen de résumer ce film est d'écouter la chanson d'Alain Souchon "Popopo" (merci Maman pour l'info!)


La gueule de beau mec, le béret
Le cigare au bec : parfait
Sur le t-shirt d'Adriana, 
Allons faire un tour sur Internet
Voire si ce guérillero était vraiment le mec net

Popopopo, popopopo

Ce libertador cador
Que tout l' monde adore
Chantait dans la sierra
Son chant de libération
Et de révolution
Est-ce que Juan Perez a aimé cette chanson ?

Popopopo, popopopo

Il disait ses vers sévères aux revolvers
Le poète de la cabaña
Ces cris, ces "tatatata"
Dans la prison d'état
C'était la joie des villageois
"Viva Guevara !"

Pan, pan, pan, pan


Le pistolet sur la tête
Du fonctionnaire bête
Du paysan analphabète
Ce héros romantique
Qu'aimait le petit déclic
Et l'efficacité des armes automatiques

Popopopo, popopopo

Il rêvait des carabines fines du Potemkine
Pour mettre au pas Batista
C'est jamais par plaisir
Par plaisir qu'on tire
Mais pour un monde plus cool
Il faut bien que le sang coule

Popopopo, popopopo

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