" A l'ulcère du monde, il y a une grande cause générale. Vous l'avez nommée: c'est l'asservissement au passé, le préjugé séculaire, qui empêche de tout refaire proprement, selon la raison et la morale. L'esprit de tradition infecte l'humanité" (Henri Barbusse)

mardi 14 décembre 2010

Quand les réponses aux questions arrivent de manière impromptue / When the answers are unexpected

Il m’est arrivé une chose très étrange l’autre jour car cela faisait très longtemps que je me posais des questions sur le sens que je voulais donner à ma vie à travers mon travail et notamment essayer d’agir pour changer un peu les choses, faire en sorte que ce que l’on fait soit « utile » ou tout du moins aille dans la logique d’un « monde meilleur » et je n’arrivais pas à me positionner la dedans. Et un soir, j’avais dans la tête l’air d’une vieille chanson de Jean Jacques Goldman que je n’avais pas entendu depuis des années qui s’appelle « il changeait la vie », donc je l’ai achetée sur iTunes et lorsque que je l’ai écoutée j’ai eu comme un déclic qui m’a permis de comprendre comment me positionner.
C'était un cordonnier, sans rien d'particulier
Dans un village dont le nom m'a échappé
Qui faisait des souliers si jolis, si légers
Que nos vies semblaient un peu moins lourdes à porter
Il y mettait du temps, du talent et du cœur
Ainsi passait sa vie au milieu de nos heures
Et loin des beaux discours, des grandes théories
A sa tâche chaque jour, on pouvait dire de lui
Il changeait la vie
C'était un professeur, un simple professeur
Qui pensait que savoir était un grand trésor
Que tous les moins que rien n'avaient pour s'en sortir
Que l'école est le droit qu'a chacun de s'instruire
Il y mettait du temps, du talent et du cœur
Ainsi passait sa vie au milieu de nos heures
Et loin des beaux discours, des grandes théories
A sa tâche chaque jour, on pouvait dire de lui
Il changeait la vie
C'était un p'tit bonhomme, rien qu'un tout p'tit bonhomme
Malhabile et rêveur, un peu loupé en somme
Se croyait inutile, banni des autres hommes
Il pleurait sur son saxophone
Il y mit tant de temps, de larmes et de douleur
Les rêves de sa vie, les prisons de son cœur
Et loin des beaux discours, des grandes théories
Inspiré jour après jour de son souffle et de ses cris
Il changeait la vie

J’ai donc compris que l’on n’a pas besoin de faire quelque chose « d’extra ordinaire » pour changer les choses et que finalement tous les petits actes comptent et que de nombreux métiers comme  « cordonnier ou professeur » dans la chanson, à leur manière, contribuent à changer les choses, tout dépend de la manière dont on les faits et le cœur que l’on y met...


Something very strange happened to me the other day because it was very long as I am wondering about the direction I wanted to give my life through my work and in particular try to act to change things up a bit , ensuring that what is done is "useful" or at least go into the logic of a "better world" and I could not position myself in there. And one night I had in my head  an old song by Jean Jacques Goldman that I had not heard in years called "he changed the life", so I bought it on iTunes and when I heard that I had as a trigger that made me understand how to position myself.

He was a shoemaker, with nothing particular

In a village I missed the name
Who made the shoes so pretty, so light
That our lives seemed a little less hard to bear
He put time, talent and heart
Thus passed his life among our hours
And away the rhetoric, the major theories
At its task each day, we could say about him
He changed the life
He was a teacher, just one teacher
Who thought that knowledge was a great treasure
That the one opportunity for insignificant people 
Is school and the right of everyone to learn
He put time, talent and heart
Thus passed his life among our hours
And away the rhetoric, the major theories
At his task each day, we could say about him
He changed the life
He was a little guy, just a little man
Inept and dreamy, in other words slightly simple 
Is believed unnecessary, banished from other men
He cried on his saxophone
He put so much time, tears and pain
The dreams of his life, his heart prisons
And away the rhetoric, the major theories
Inspired day by day with his breath and his cries
He changed the life
I then realized that we did not need to do something "extra ordinary" to change things and finally count all the little acts and that many trades as "shoemaker or teacher" in the song in their own way, help to change things, it depends on how you do them and the heart you put in...

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