" A l'ulcère du monde, il y a une grande cause générale. Vous l'avez nommée: c'est l'asservissement au passé, le préjugé séculaire, qui empêche de tout refaire proprement, selon la raison et la morale. L'esprit de tradition infecte l'humanité" (Henri Barbusse)

mardi 17 novembre 2009

Et après ?

Pour répondre à cette question que quelques uns me posent je dois rappeler que ce voyage n’est pas une parenthèse dans ma vie. Je ne pars pas pour un an, comme si c’était des vacances, histoire de prendre l’air, et puis retour à la case départ et on reprend sa petite vie… Oui en rentrant je n’aurais plus de boulot, plus de voiture etc. Et alors ? Est-il inconcevable de se détacher du matériel et de se contenter de ce que l’on vit ? N’est ce pas là l’essentiel et le plus satisfaisant finalement ? J’ai confiance en la vie et je pars l’esprit tranquille. Les choses viendront d’elles mêmes, elles m’apparaîtront aussi claires et précises que cette idée de voyage. Effectivement ma décision a put paraître précipité ; mais pourquoi attendre à partir du moment où l’on sent au fond de soit que c’est la meilleur chose à faire. Pourquoi attendre plus longtemps quand on se dit : « mais oui suis-je bête, pourquoi n’y ai-je pas pensé plus tôt ! ».
C’est évident que cette expérience va m’ouvrir de nouvelles perspectives auxquelles je ne pense pas pour l’instant puisqu’elle s’inscrit dans une démarche logique et cohérente de développement et d’épanouissement.

2 commentaires:

  1. Y aura ptet même pas d'après, tu feras ptet ta vie là bas, ya de la place! :)

    RépondreSupprimer
  2. Reviens nous voir de temps en temps, mais le plus intélligent de tous, c'est bien ce que tu viens d'exprimer dans ces quelques lignes.

    RépondreSupprimer